Dans le domaine de la Géotechnique, le Laboratoire RRO vise à améliorer et étendre les pratiques professionnelles par la production de nouvelles connaissances, le développement d'outils de conception, de calcul ou de mesure, l'exécution d'études et expertises sur des ouvrages ou projets réels, la transmission des connaissances par la formation, la publication et la normalisation.

En termes de positionnement, le Laboratoire RRO traite de problématiques de recherche appliquée identifiées notamment à l’occasion d’expertises sur projets ou ouvrages réels.

Dans un premier temps, le Laboratoire RRO a développé un axe de recherche sur le comportement et le dimensionnement des ouvrages sous impact à faible vitesse (inférieure à 100 km/h) et la résilience des ouvrages de protection contre les chutes de blocs rocheux (merlons, casquettes, écrans de filets). Pour cela, il dispose de la station d’essais de chute de blocs et de deux catapultes pour réaliser des essais d’impacts jusqu’à 13 500 kJ dans la direction verticale et jusqu’à 1 100 kJ dans une direction horizontale.

Parallèlement le Laboratoire RRO est monté en compétences dans le domaine de l’auscultation et le diagnostic des sites et des ouvrages in situ, dans l’objectif de répondre à des interrogations posées actuellement par les donneurs d’ordres, les bureaux d’études ou les entreprises de travaux.

Aujourd’hui, sans être exhaustif, les travaux du Laboratoire RRO portent sur les problématiques suivantes :

• frottement terrain-armature des fondations de type boulon et clou,
• comportement sismique des confortements de terrain par clouage,
• dimensionnement des ouvrages de protection contre les chutes de blocs,
• vulnérabilité des structures du génie civil sollicitées par un choc dur à vitesse modérée,
• diagnostic et comportement des ouvrages en maçonnerie,
• instrumentation haute précision pour le suivi des ouvrages et des sites par fibre optique.

Pour mener ces recherches, le Laboratoire RRO se base sur des approches à la fois expérimentales (à l’échelle 1 dans la mesure du possible), analytiques (calcul à la rupture…) et numériques (Cesar-LCPC, fusion de données…).